dimanche 26 octobre 2014

Vent de changements

Il est midi et demi, c'est l'heure de la sieste par ici. Je devrais tellement dormir, ma nuit a été courte et qui sait de quoi la prochaine aura l'air, mais je dois aussi prendre le temps de poser mes idées et c'est le médium que j'ai choisi. Dès qu'on me donne un peu plus de temps de disponible, des milliers de questions surgissent dans ma tête et le besoin d'écrire se fait sentir.

En ce moment, deux choses me préoccupent: le choix de laisser ou non mes enfants en garderie et le sens ou la direction que je souhaite donner à ma vie. Ce ne sont pas de petites questions n'est-ce pas! Je vais aborder la deuxième pour débuter. Je me sens à un tournant et ce n'est pas la première fois que j'ai ce sentiment. Bien souvent, il se produit justement lorsque je touche le fond du baril. Cest le signe que des changements doivent s'amorcer et que je dois donc me reconnecter. Mais la direction à prendre est floue à mes yeux. Je voudrais partir avec toute ma famille pour découvrir de la simplicité, voir de la nature et respirer librement sans tous les soucis du quotidien lourd de ses obligations. Certaines lectures m'inspirent dont le livre Zéro Déchet de Béa Johnson et le billet de blogue suivant.

Pour ce qui est de laisser ou non mes garçons en garderie, la question demeurre entière. Ils sont mieux à la maison, ça se voit, ça se sent. Tout est plus facile. Ils écoutent mieux les consignes, sont plus calmes, moins colériques. Ce sont des choses qui parlent. Toutefois, je crains de ne pas y arriver une fois que mon p'tit troisième ce sera pointé le bout du nez. J'ai peur de la fatigue, des crises, des colliques... J'ai peur d'être une moins bonne maman, une maman qui pleure souvent, qui est impatiente, ennuyante... Toutefois, je sais que même dans mes moments les plus difficiles, mes garçons préfèrent quand même rester avec maman. Finalement, le dernier point qui me chicote c'est l'aspect activités organisées et en groupe qu'offre la garderie et que je ne pourrais leur offrir. Est-il nécessaire à leur bon développement? Manqueront-ils de quelque chose au niveau de leur développement socio-affectif? Mon intuition me dit que non, que les enfants sont mieux à la maison (lorsque le milieu est sain et offre certaines stimulations, occasions de socialiser, etc). Une dernière lecture inspirante à ce sujet ici.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire