jeudi 28 février 2013

Léo

Léo a 7 semaines... déjà. Ça fait donc un moment que je n'ai rien écrit. J'ai été emporté par le tourbillon du quotidien avec un nouveau-né et un autre bébé de 22 mois! Ma fin de grossesse a été pénible... J'étais à boutte! À boutte de me sentir grosse, de ne pas pouvoir grimper, de mal dormir, d'avoir mal dans le bas de dos, etc. J'avais hâte d'accoucher! Faut croire qu'on oublie à quel point ça fait mal de sortir ce gros paquet là! Une fois dans le travail, je me trouvais pas mal niaseuse d'avoir attendu ce moment avec impatience!

C'est finalement le 9 janvier que mes contractions présentent depuis des semaines sont devenues efficaces! À 12h30 j'appelais la sage-femme pour lui dire que je pensais que cette fois-ci, c'était des "vraies". À 14h30, j'appelais ma mère pour qu'elle vienne chercher mon plus grand et mon amoureux appelait la sage-femme pour lui dire de s'en venir. À 15h30, la sage-femme est arrivée. On pensait qu'elle aurait le temps de retourner chez elle manger (elle habite à côté), mais une fois cette idée mentionnée, mes contractions se sont intensifiées et c'était clair que le travail actif était commencé.


Pour mon premier bébé, la poussée a duré plus de 3 heures. J'étais épuisée et j'ai bien cru que je n'y arriverais jamais. Je n'étais pas la seule car les ambulanciers avaient été appelés au cas où le bébé serait en détresse et qu'il faille donc me transférer. J'avais peur qu'un scénario semblable se reproduise lorsque j'ai senti la force de la poussée faire sa place dans mon corps. Je ne me sentais pas capable de répéter l'expérience. Je me souviens avoir dit j'ai peur... Ma sage-femme et mon amoureux m'ont été d'une aide inestimable. L'ambiance de ma maison et leur présence m'ont permis d'aller au-delà de ma peur et quelques minutes après avoir dit "j'ai peur", Léo était là... Je n'en revenais pas...




Mon accouchement a été magique. Je ne pensais pas que ça se pouvait dire: "J'ai aimé ça accoucher". Mais c'est le cas. C'est pas un party, ça fait mal en cr..., mais j'ai aimé ça parce que j'y suis arrivée, parce que j'ai vécu l'accouchement dont je rêvais, c'est-à-dire: à la maison avec mon amoureux et mon extraordinaire sage-femme, dans mon lit et mon plus vieux a pu rencontrer son petit frère avant de se coucher pour la nuit. Je me considère extrêmement chanceuse et privilégiée d'avoir pu vivre une expérience semblable étant donné le peu de places disponibles en maison de naissance. J'espère sincèrement pour les autres mamans que d'autres places seront créées afin de sortir l'accouchement de l'hôpital (lorsque possible bien sûr!). C'est une expérience que je souhaite à toutes les femmes qui le peuvent et le veulent.