dimanche 19 octobre 2014

Impermanence

Je ne sais pas si le terme se dit en français: impermanence. En ce moment, c'est ce qui guide ma pratique de yoga, mais également ma façon de percevoir ma vie au quotidien. Cette notion nous vient du bouddhisme. Ça signifie que tout est changeant, en mouvance, rien n'est donc permanent. 

Depuis une semaine, ça va mieux, beaucoup mieux. J'ai moins envie de dormir et plus envie d'écrire lorsque je ne suis pas avec mes enfants ou lorsque, comme c'est le cas en ce moment, ils font la sieste. Pourtant, au quotidien, nous vivons notre part de défis. Nous avons mis nos deux garçons dans la même chambre et nos nuits sont mouvementées. Léo se réveille en hurlant plusieurs fois par nuit et il finit soit dans notre lit ou l'un de nous deux dans le sien. Bien sûr, ses cris réveillent Renaud qui une fois réveillé souhaite lui aussi avoir maman avec lui... pas papa. On venait juste de règler ses visites nocturnes dans notre lit et là, c'est au tour de Léo de perturber nos nuits. Avec le 3e en route, on est un peu inquiet quant au niveau de fatigue que nous allons atteindre et quant à l'organisation de nos nuits. Mon chum me demandait ce matin:"Est-ce que c'est de ça que vont avoir l'air nos nuits pour les 10 prochaines années?"... Impermanence...

Chaque fois que je propose une activité de groupe pour enfants de 3-4 ans organisée à Renaud, il refuse et se met à se rouler par terre et ce, même si il a un ami avec lui. Il n'aime pas les grands groupes (plus que trois enfants genre...). Vous comprendrez que la garderie, c'est pas mal exigeant pour lui... Hier, on avait une fête d'enfants. Notre petite voisine avec qui il joue toutes les semaines fêtait ses quatre ans. Il y avait 8 enfants en incluant Renaud et Léo. Ce fut l'enfer, on est parti après moins d'une heure. Il pleurait pour un rien, restait dans le salon pour lire un livre avec papa et ne voulait pas faire la chasse aux trésors avec les amis. Plusieurs questions me hantent dans ces moments. Pourquoi mon fils est-il si différent de la moyenne des enfants? Pourquoi est-ce si exigeant pour lui d'être dans un groupe d'enfants? Est-ce que je devrais le forcer davantage ou laisser aller? Impermanence...

Ça ne signifie pas que l'on doit se croiser les bras et ne rien faire, mais plutôt de travailler avec ce qui est là tout en acceptant qu'aujourd'hui c'est comme ça et que demain, dans une semaine, un mois, un an, ce sera différent. Ce ne sera pas parfait, ce ne sera peut-être pas ce que l'on avait souhaité, mais la vie suit son cours et nous devons travailler avec ce qui est là ici, maintenant et sans jugement... C'est un travail de longue haleine pour moi.


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